Aujourd'hui Alger forme une importante agglomération

Alger, El-Djazaïr.
Le nom français, ALGER, tire son origine des premières
transcriptions de EL DJAZAIR par les navigateurs Catalan, pisans et génois qui commerçaient avec le pays. (lire la suite... )

Pour ceux qui désirent connaître la Capitale,
Nous vous proposons des photographies prisent sur le vif, sans commentaire.
Si vous reconnaissez le lieu, citez son nom (rue, quartier, plage, surnom, etc...) dans le formulaire commentaire de la photo.
samedi 19 décembre 2009

Le groupe a initié de grands projets dans différents domaines
Dahli ou la nouvelle vision des investisseurs algériens

Dépourvue de sites touristiques et des tours d’affaires, la capitale algérienne, semble décidée à résoudre cette problématique. Et ce n’est pas les pouvoirs publics ni les investisseurs étrangers qui se sont chargés d’une telle entreprise. Le « salut » venait ainsi d’un homme d’affaires algérien qui voulait visiblement remodeler Alger, décrépité, embouteillé, en une cité du XXIe siècle.

Le projet a été lancé en 2001 par le groupe privé Dahli avec l’acquisition de l’hôtel Hilton et la construction d’une première tour de bureaux baptisée Algeria Business Center, déjà fonctionnels. Sur 100 ha le long de la baie d’Alger, aux Pins Maritimes, à l’est de la ville, Abdelouhab Rahim, le patron d’Arcofina, veut bâtir pour 2011 deux tours d’affaires, New York et Tokyo, un centre commercial de 35 000 m2, un hôtel de 500 chambres, deux immeubles de 168 appartements de grand standing, un parc aquatique et une marina pour 600 bateaux de plaisance. Un boulevard, aussi large que les Champs-Élysées et bordé de 2 000 oliviers centenaires importés d’Espagne permettra d’attirer les Algériens. « C’est la future cité qui deviendra le poumon économique, commercial, social, culturel et sportif de la capitale. Avec 1 million de m2 réservés au business, 1 million de m2 pour les habitations et 500 000 m2 réservés au commerce, Alger Medina sera non seulement une cité du business mais également un lieu de rencontres et de détente pour les 5 millions d’habitants de la capitale.

Le projet créera 10 000 emplois et attirera 100 000 visiteurs par jour, hommes d’affaires, consommateurs et touristes», selon cet homme d’affaires. Prise l’année dernière, l’instruction du gouvernement sur les investissements, décidant d’obliger les investisseurs nationaux et étrangers à recourir exclusivement aux crédits locaux pour financer leurs projets en Algérie, tombe à pic pour cet opérateur. Cette mesure vise, pour mémoire, à éviter l’endettement du pays en utilisant les surliquidités disponibles dans les banques publiques, estimées à plus de 2 500 milliards de dinars (25 milliards d’euros).

Donc, son application sur le terrain s’est faite via l’emprunt obligataire lancé par ce groupe, le 11 janvier dernier. En effet, le groupe privé Dahli, afin de financer une partie du projet immobilier «Alger medina», a ainsi levé 8,3 milliards de dinars durant trente jours. Si cet emprunt, ouvert au grand public, constitue un test sérieux pour la capacité des banques algériennes à participer au financement des grands projets, il demeure le premier du genre en Algérie. Du côté de cet homme d’affaires, le temps est plutôt à la sérénité, et l’ambition de réaliser ces investissements est de plus en plus affichée, alors que même certains spécialistes en la matière commencent d’ores et déjà à douter de la réussite et de la fiabilité d’un tel projet.

D’autant que l’ensemble du projet demandera un investissement de 2,5 milliards de dollars (1,9 milliard d’euros). «Je ne suis pas un spéculateur, un importateur ou un affairiste, mais un bâtisseur. Mon approche n’est nullement dictée par l’appât du gain mais par la passion de bâtir et de construire quelque chose qui profitera aux citoyens.

Je veux mettre à la disposition des Algériens un grand projet qui restera dans l’histoire. Pourquoi ne pas leur offrir ce qu’ils trouvent en Europe, en Asie ou en Amérique», répondait-il à chaque fois.

[via] Salah Benreguia, latribune-online.com


samedi 28 mars 2009

LE PROJET ALGER MEDINA SE POURSUIT


Dahli n’abandonnera pas sa ville


projet alger medina« Notre taux de croissance entre 2007 et 2008 est de l’ordre de 29% », a affirmé le premier responsable de la trésorerie du Groupe.


Même si l’opération de l’emprunt obligataire grand public, émis par la SPA Dahli n’a pas atteint globalement son objectif, Mohamed Abdelouahab Rahim, président de ce groupe, n’a pas perdu de son enthousiasme.

« Le projet Alger Medina sera réalisé quelles que soient les contraintes que nous allons rencontrer », a-t-il persisté jeudi, à l’hôtel Hilton, lors de la tenue de l’assemblée générale des souscripteurs. Le mégaprojet sera financé uniquement par des particuliers.

« Il n’y a aucun centime de l’Etat dans le projet Alger Medina », a-t-il souligné. Le promoteur a réaffirmé que le Groupe Dahli va mettre son propre argent dans ce grand chantier « et il faut que cela rapporte ». Cet emprunt visant à lever un montant de 8,3 milliards de DA destiné au financement d’une partie du projet immobilier Alger Medina, n’a obtenu que 2,36 milliards de dinars en l’espace de 45 jours.

De son côté Lachemi Siagh, directeur général du cabinet conseil en ingénierie financière, Stratégique Finance, a tenu à féliciter les souscripteurs d’avoir choisi l’emprunt obligataire car « là où la banque nationale a diminué le taux d’intérêt, Dahli propose un taux de rentabilité progressif allant de 4% à 6,75% ».

Il rappelle que la Bourse d’Alger enregistre l’introduction de cinq intermédiaires en opérations de bourse (IOB) à la Bourse d’Alger et le Groupe Dahli en demeure la première entreprise privée.

Lui succédant à la tribune, Mohand Ameziane Slimani, premier responsable de la trésorerie du groupe, s’est longuement attardé sur la viabilité financière du projet et les garanties offertes aux souscripteurs. «Les obligations représentent une dette exempte d’impôts et peuvent êtres vendues en Bourse avant leurs échéances.» Il a affirmé également que l’opération de l’emprunt obligataire a permis le placement de 236.014 obligations. Pour ce qui est du nombre des souscripteurs, M.Slimani a déclaré qu’il sont au nombre de 1310 dont « 1250 parapheurs sont des personnes physiques ». M.Slimani a également évoqué la bonne santé financière du Groupe Dahli et déclare que le taux de croissance entre 2007 et 2008 est de l’ordre de 29%. Il n’a pas manqué de rappeler qu’une fois opérationnel, l’ensemble Alger Medina devrait générer quelque 11.000 emplois directs.

M.Rahim est revenu sur le délai de réalisation. « On ne change absolument rien de notre feuille de route.» Il a expliqué, encore une fois, que le projet sera livré par phases.

Mohamed Abdeloua-hab Rahim a annoncé, en outre, la réception du parc aquatique et du centre commercial durant l’année en cours, tandis que les travaux de l’hôtel-appartements ont déjà commencé au mois de février.

Pour rappel, avec une superficie de 75 hectares, le projet se décline en trois parties: hôtellerie, services et structures commerciales. En plus de l’hôtel Hilton, le Groupe Rahim compte réaliser des appartements-hôtels sous forme de résidences, composées de deux tours de 20 et 23 étages englobant 168 appartements grand standing d’une surface de 70 à 600 m² avec un mégafitness.

Pour revenir à l’assemblée générale, les 1310 souscripteurs de l’emprunt obligataire ont choisi leurs représentants au sein du conseil d’administration de cette société. Il s’agit des MM.Meddahi Madjid, Benider Bachir et Arezki Rahim. Ces élus ont pour mission d’assister et de contrôler les opérations de l’entreprise pour un mandat de sept ans.

[ source ]
Par Abbas AÏT HAMLAT
L'Expression, publié le 28 Mars 2009