Aujourd'hui Alger forme une importante agglomération

Alger, El-Djazaïr.
Le nom français, ALGER, tire son origine des premières
transcriptions de EL DJAZAIR par les navigateurs Catalan, pisans et génois qui commerçaient avec le pays. (lire la suite... )

Pour ceux qui désirent connaître la Capitale,
Nous vous proposons des photographies prisent sur le vif, sans commentaire.
Si vous reconnaissez le lieu, citez son nom (rue, quartier, plage, surnom, etc...) dans le formulaire commentaire de la photo.
jeudi 14 avril 2011

100 mesures pour l'émergence d'une « Algérie nouvelle » national

Lancée par un groupe de chefs d'entreprise et experts internationaux



« Nabni » est l'acronyme de « Notre Algérie bâtie sur de nouvelles idées ». Une nouvelle initiative lancée, hier, par un groupe de chefs d'entreprise et experts internationaux issus de la génération postindépendance et ouverte à tous ceux et celles qui souhaitent apporter leurs idées et leur expertise au service du « développement économique et social de l'Algérie ».

Cette initiative vise à récolter des idées dans divers domaines de la vie « ayant un impact sur la vie des Algériens ». Cela peut émaner des individus, think-tank, partis politiques ou gouvernement.

De plus, signale-t-on, elle est ouverte aux experts dans différents domaines dont le point commun est « la conviction que le meilleur est possible pour le pays et qu'il est atteignable si suffisamment de personnes la portent ». L'initiative est composée de deux parties. La première, « Nabni 2012 », a débuté hier. Elle s'est fixé pour objectif de lancer chaque mercredi, sur le site www.nabni2012.org, une dizaine de mesures socioéconomiques de court terme qui affectent le quotidien du citoyen. Elle doit aboutir vers la fin juin à un plan de 100 mesures devant « entamer des améliorations significatives et concrètes dans le paysage économique, social et administratif et institutionnel du pays ». Le rapport de ce travail fera l'objet d'un rapport intitulé « 100 mesures pour l'émergence d'une Algérie nouvelle : plan d'actions de rupture pour l'année du cinquantenaire », qui sera rendu public le 5 juillet 2012, soit lors du cinquantenaire de l'indépendance. La deuxième partie est baptisée « Nabni 2020 ». Elle développera une vision à plus long terme.

Un document prospectif pour l'Algérie de 2020, fait de stratégies sectorielles détaillées, dont l'objectif est de « se projeter dans l'avenir et engager le second cinquantenaire de notre République sur des bases solides, à partir d'un bilan bref et serein des réalisations des cinq dernières décennies» sera alors élaboré. On tient à noter, également, que « Nabni » « n'est ni une contribution académique ni un manifeste politique , mais le produit d'une réflexion de jeunes Algériens et Algériennes, d'Algérie et de l'étranger, qui ont décidé d'apporter leur énergie et leur expérience pour faire émerger de nouvelles idées et une réflexion originale sur le devenir de leur pays, notamment sur les plans social, économique et celui de la gouvernance des institutions, qui affectent le quotidien des citoyens », lit-on sur le site nabni.org. De plus, cette initiative, « non partisane et apolitique », est totalement ouverte aux Algériennes et Algériens aux divers profils, explique Abdelkrim Boudra, l'un de ses auteurs, connu pour avoir dirigé le Cercle de réflexion autour de l'entreprise (Care), lors d'une présentation effectuée, hier, en présence d'un noyau constitué d'entrepreneurs et de chefs d'entreprise.

Cela intervient en réponse à « un besoin de boîte à idées concrètes pour débattre sur un terrain neutre, non idéologique », comme le soulignent ses initiateurs, et de « rassembler les bonnes volontés, où qu'elles se trouvent autour de thèmes importants pour le pays ».

En affirmant que le groupe présentera une « feuille de route » en prouvant qu'elle est pratique, l'intervenant soulignera l'ambition de faire « deux réformes par semaine en Algérie ». Aussi, face aux tentatives de cataloguer ou de situer l'initiative, qui ne manquera pas de se poser, d'autres intervenants ont suggéré de ne pas l'agréger à une idée politique. Enfin, le rôle des médias dans la promotion de ces mesures est aussi souligné.

Amar Rafa, latribune-online.com