Aujourd'hui Alger forme une importante agglomération

Alger, El-Djazaïr.
Le nom français, ALGER, tire son origine des premières
transcriptions de EL DJAZAIR par les navigateurs Catalan, pisans et génois qui commerçaient avec le pays. (lire la suite... )

Pour ceux qui désirent connaître la Capitale,
Nous vous proposons des photographies prisent sur le vif, sans commentaire.
Si vous reconnaissez le lieu, citez son nom (rue, quartier, plage, surnom, etc...) dans le formulaire commentaire de la photo.
vendredi 6 mai 2011

Ouverture demain de la ligne de tramway Bordj El Kiffan-Bab Ezzouar :

« Toutes les mesures sont prises », affirme Amar Tou



Toutes les mesures ont été prises pour une exploitation sûre du premier tronçon du tramway d'Alger reliant Bordj El Kiffan à Bab-Ezzouar sur une distance de 7,2 km. C'est ce qu'a affirmé Amar Tou, ministre des Transports.

Le ministre a expliqué qu'en prévision de la mise en service, à partir de dimanche prochain de ce tronçon, « des mesures ont été prises en collaboration avec les autorités locales, pour assurer les usagers du tramway ».

De nombreux services de la wilaya ont été mobilisés pour permettre aux riverains de se familiariser avec ce nouveau mode de transport en toute sécurité. De son côté, l'Etusa déploiera des agents de sécurité tout le long des quais et à l'intérieur des rames, en complément des dispositifs d'ordre public prévus au niveau des carrefours et autres croisements entre les voies du tram et les routes.

M. Tou a rappelé qu'une campagne de sensibilisation a été menée par l'Entreprise du métro d'Alger et l'Etusa pour impliquer les habitants des localités de Bab-Ezzouar et de Bordj El Kiffan dans la préservation du tramway.

Cette opération a concerné en premier lieu les établissements scolaires dans le but de faire comprendre aux élèves l'intérêt et l'importance du tramway. L'association de la population locale et des écoles lors des phases d'essais du tramway de sa marche à blanc, qui avait duré vingt jours, s'inscrit aussi dans le cadre des mesures de sécurité et de prévention prévues par le ministère. A cet effet, des spots publicitaires sont diffusés depuis quelques jours sur les chaînes de la télévision et de la radio nationales pour conseiller les piétons et les conducteurs de véhicules de « s'éloigner des rails au passage du tramway et de ne pas toucher aux câbles électriques ».

Par ailleurs, la qualité de la formation dispensée par l'Etusa aux 26 conducteurs de la première promotion du tramway, dont deux femmes, contribuera à une exploitation efficiente et efficace du ce moyen de transport en commun. En ce qui concerne l'impact de ce nouveau mode de transport, le ministre a affirmé que le tramway d'Alger sera d'un apport considérable pour soulager une ville qui souffre, depuis des décennies, d'un épineux problème de congestion de la circulation routière.

Composé de 13 stations, le tronçon Bordj El Kiffan-cité Zerhouni Mokhtar, long de 7,2 km en double voie, est doté de 12 rames, qui transporteront quotidiennement entre 10.000 et 15.000 personnes. Quant à la ligne dans sa totalité, elle assurera le transport quotidien de 185.000 voyageurs, desservant 38 stations sur une distance de 23,2 km, de Dergana au central d'échanges de la rue des Fusillés, a ajouté le ministre. Une rame est prévue toutes les 12 minutes. Cet intervalle sera réduit, au bout d'une année, à 4 minutes, selon les responsables du projet, dont les travaux ont été lancés fin 2007.

La circulation des rames commencera à 6h00 et prendra fin à 21h00, alors que le tarif du ticket a été fixé à 20 DA, dans l'attente des tickets magnétiques qui seront introduits à compter de juillet 2011. Outre le tracé initial du projet, le tramway d'Alger, dont le coût global est de 35 milliards de dinars, comprend aussi des extensions comme celle qui relira le futur pôle multimodal de la rue des Fusillés à Bir Mourad Raïs, un autre quartier d'Alger.

[via] D. O., horizons-dz.com

jeudi 14 avril 2011

100 mesures pour l'émergence d'une « Algérie nouvelle » national

Lancée par un groupe de chefs d'entreprise et experts internationaux



« Nabni » est l'acronyme de « Notre Algérie bâtie sur de nouvelles idées ». Une nouvelle initiative lancée, hier, par un groupe de chefs d'entreprise et experts internationaux issus de la génération postindépendance et ouverte à tous ceux et celles qui souhaitent apporter leurs idées et leur expertise au service du « développement économique et social de l'Algérie ».

Cette initiative vise à récolter des idées dans divers domaines de la vie « ayant un impact sur la vie des Algériens ». Cela peut émaner des individus, think-tank, partis politiques ou gouvernement.

De plus, signale-t-on, elle est ouverte aux experts dans différents domaines dont le point commun est « la conviction que le meilleur est possible pour le pays et qu'il est atteignable si suffisamment de personnes la portent ». L'initiative est composée de deux parties. La première, « Nabni 2012 », a débuté hier. Elle s'est fixé pour objectif de lancer chaque mercredi, sur le site www.nabni2012.org, une dizaine de mesures socioéconomiques de court terme qui affectent le quotidien du citoyen. Elle doit aboutir vers la fin juin à un plan de 100 mesures devant « entamer des améliorations significatives et concrètes dans le paysage économique, social et administratif et institutionnel du pays ». Le rapport de ce travail fera l'objet d'un rapport intitulé « 100 mesures pour l'émergence d'une Algérie nouvelle : plan d'actions de rupture pour l'année du cinquantenaire », qui sera rendu public le 5 juillet 2012, soit lors du cinquantenaire de l'indépendance. La deuxième partie est baptisée « Nabni 2020 ». Elle développera une vision à plus long terme.

Un document prospectif pour l'Algérie de 2020, fait de stratégies sectorielles détaillées, dont l'objectif est de « se projeter dans l'avenir et engager le second cinquantenaire de notre République sur des bases solides, à partir d'un bilan bref et serein des réalisations des cinq dernières décennies» sera alors élaboré. On tient à noter, également, que « Nabni » « n'est ni une contribution académique ni un manifeste politique , mais le produit d'une réflexion de jeunes Algériens et Algériennes, d'Algérie et de l'étranger, qui ont décidé d'apporter leur énergie et leur expérience pour faire émerger de nouvelles idées et une réflexion originale sur le devenir de leur pays, notamment sur les plans social, économique et celui de la gouvernance des institutions, qui affectent le quotidien des citoyens », lit-on sur le site nabni.org. De plus, cette initiative, « non partisane et apolitique », est totalement ouverte aux Algériennes et Algériens aux divers profils, explique Abdelkrim Boudra, l'un de ses auteurs, connu pour avoir dirigé le Cercle de réflexion autour de l'entreprise (Care), lors d'une présentation effectuée, hier, en présence d'un noyau constitué d'entrepreneurs et de chefs d'entreprise.

Cela intervient en réponse à « un besoin de boîte à idées concrètes pour débattre sur un terrain neutre, non idéologique », comme le soulignent ses initiateurs, et de « rassembler les bonnes volontés, où qu'elles se trouvent autour de thèmes importants pour le pays ».

En affirmant que le groupe présentera une « feuille de route » en prouvant qu'elle est pratique, l'intervenant soulignera l'ambition de faire « deux réformes par semaine en Algérie ». Aussi, face aux tentatives de cataloguer ou de situer l'initiative, qui ne manquera pas de se poser, d'autres intervenants ont suggéré de ne pas l'agréger à une idée politique. Enfin, le rôle des médias dans la promotion de ces mesures est aussi souligné.

Amar Rafa, latribune-online.com

jeudi 17 mars 2011

Le ministre des Transports, M. Amar Tou a annoncé le lancement prochain des appels d'offre pour la réalisation des lignes Bab El Oued-Chevalley et Cheraga-Dely Brahim dans le cadre du projet du métro d'Alger.



Dans une déclaration à la presse mardi soir alors qu'il supervisait les essais dynamiques sur la ligne El Hamma-Haï El Badr, le ministre a précisé que les lignes Bab El Oued-Chevalley et Cheraga-Dely Brahim entraient dans le cadre de l'extension de la première ligne de métro de la capitale qui va de la Grande Poste à Haï El Badr (9,5 Km).

Précisant que la partie la plus difficile des travaux de réalisation de la première ligne de métro avait été achevée, il s'est dit satisfait du rythme de réalisation des lignes Grande Poste-Place des Martyrs et El-Harrach-Ain Naadja.

M. Tou a en outre précisé que la ligne Grande Poste-Haï El Badr sera réceptionnée vers la fin du mois d'octobre 2011. Une fois les essais achevés et le projet réceptionné vers la fin du mois d'octobre, la mise en service commerciale commencera, a ajouté le ministre.

La première ligne de métro comprend dix (10) stations couvrant les communes d'Alger centre, de Sidi M'hamed, de Belouizdad, d'Hussein Dey, d'El Magharia et de Bachdjarah. Le métro transportera dans un premier temps près de 21.000 personnes par heure, selon l'Entreprise Métro d'Alger (EMA).

Les essais dynamiques se poursuivront jusqu'à la fin octobre 2011 afin de vérifier la sécurité et le fonctionnement des 14 rames qui seront mises en service sur la première ligne du métro d'Alger, a fait savoir le ministre. Les essais effectués mardi ont permis de vérifier l'efficacité des systèmes de communication et des freins des rames.

Les techniciens ont conduit le métro à des vitesses allant de 30 à 70 Km/heure. Selon des responsables techniques, la vitesse moyenne des métros sera de 32 Km/heure à leur mise en service.
[via] APS, elwatan.com

mercredi 2 février 2011

Amar Tou : Le métro d’Alger opérationnel fin octobre 2011

La mise en service commerciale de la première ligne du métro d’Alger est prévue pour fin octobre 2011, a annoncé mercredi 2 février le ministre des Transports, M. Amar Tou.

Le parachèvement des essais dynamiques relatifs au projet est programmé « à compter de la deuxième moitié de mars prochain » en parallèle « à la poursuite de la préparation de l’exploitation par la société RATP-El Djazair », selon le planning de mise en service du métro d’Alger remis à l’APS par M. Tou en marge de la cérémonie de clôture de la session d’automne de l’Assemblée populaire nationale (APN).

Les essais à vide et la marche à blanc, c’est-à-dire la mise en marche du métro sans passagers, sont prévus pour septembre et octobre prochains, alors que « la réception provisoire du projet et sa mise en service commerciale devrait se faire vers la fin octobre 2011″, précise le document.

Le ministre a, en outre, assuré que « toutes les relations essentielles entre le maître d’ouvrage et les groupements de réalisation (en matière de certains aspects de sécurité) ont été assainies et tous les points en suspens levés ».

Pour rappel, il y a quelques mois, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, qui répondait aux questions des députés de l’Assemblée populaire nationale (APN), avait affirmé que « le métro sera opérationnel dès 2011″.

Le Premier ministre avait assuré à cette époque que “le réseau avec des rames automatisées est prêt et le personnel chargé de la gestion du réseau a également été formé”. Et de préciser que le retard pris dans la mise en service est lié à “l’achèvement de l’introduction en cours des nouvelles normes de sécurité”.

[via newspublish.algerieautrefois.com] elwatan.com

mardi 1 février 2011

Casbah d’Alger : Le plan permanent de sauvegarde achevé

Le DG de l’Office national de gestion et d’exploitation de biens culturels protégés, Abdelwahab Zekkar, a indiqué, hier, que le plan permanent de sauvegarde est achevé.

Photo : Lylia M.

« Il doit passer par l’APW pour le voter. Il est aussi sur la table du Premier ministre qui va provoquer un Conseil interministériel pour l’approbation d’un budget pour restaurer cette ville de plus de 105 hectares », a-t-il dit sur les ondes de la radio nationale. Selon ce responsable, l’Etat va, soit aider les habitants à restaurer leurs maisonnettes, soit bien les acheter carrément pour les reconstruire.

Il a fait remarquer que certains propriétaires refusent la restauration de leurs maisons à la Casbah. « Ils attendent que celles-ci s’écroulent pour récupérer le terrain et reconstruire des habitations modernes. L’Etat ne pourra pas les laisser faire. Il peut passer à l’expropriation s’ils refusent de vendre », a-t-il averti en précisant que c’est l’Etat qui va récupérer les habitations et que l’office n’est qu’un instrument.

En plus de ce travail, Il y aura des aménagements de placettes de ruelles, de réseaux etc. Il y a aussi une action sociale à mener sur ce tissu qui comporte plus de 50.000 habitants. « Mais on ne commentera plus les erreurs du passé. 11.000 logements ont été distribués dans ce cadre et le problème du relogement des habitants de La Casbah n’a pas été réglé », a-t-il souligné. Selon lui, toujours, les 2 400 milliards de dinars qui ont été injectés pour la restauration de la Casbah depuis 1962 sont passés par des interventions qui n’étaient pas réfléchies.

Pour le plan permanent de sauvegarde qui doit bientôt voir le jour, M. Zekkar a indiqué qu’un montant de l’ordre de 25 millions de dinars a été dégagé pour l’étude. « Nous avons mis, par contre, plus de 900 milliards pour procéder aux travaux de mesures d’urgence. Nous avons intervenu sur plus de 394 maisons », a-t-il ajouté. Pour le reste, il s’agit de 1 816 maisonnettes dont 776 à restaurer et plus de 9 000m2 de parcelles à reconstruire.

Le Métro poussé à plus de 34 mètres de profondeur à la place des martyrs

Le métro qui devait passer par la place des Martyrs à plus de 19 mètres de profondeur a marqué un petit temps d’arrêt à cause des vestiges découverts lors des débuts des travaux. « Nous avons 2 000 ans d’Histoire qui va des Phéniciens, aux Romains, Banou Mezghana, la première et la deuxième période ottomae etc. Nous avons donc poussé le métro à aller plus de 34 mètres de profondeur », a déclaré le DG de l’Office national de gestion et d’exploitation de biens culturels protégés.

« On obtiendra ainsi un musée à ciel ouvert souterrain. Les gens qui pendront le métro passeront par le musée chaque matin », a-t-il expliqué. M. Abdelwahab Zekkar a notamment fait souligner que cela se fait à Athènes (capitale de la Grèce) où il y a quatre stations pareilles. « On paye le métro et on passe par le musée. C’est une manière de faire passer 250.000 voyageurs jours », a-t-il dit. Il a fait remarquer que l’occasion a été donnée à Alger et ça a très bien marché. « Il doit y avoir la même chose dans les autres grandes villes telles que Constantine, Annaba et Oran », a-t-il suggéré.

Il a, enfin, annoncé qu’une grande salle de spectacle va bientôt voir le jour au niveau de la capitale dans la région de Ouled Fayet.

[via newspublish.algerieautrefois.com] Samira B., horizons-dz.com